Italyamo propone un corso di storia dell’arte per imparare le periodi e il vocabolario della storia dell’arte italiano

I corsi impartiti da Emanuela de Camillis, storica e guida conferenziera si svolgono i venerdi’ mattina dalle 10 alle 12 alla Maison des Associations.

Il prezzo per i quattro corsi è 90 €

Programma 2023/2024

 Il 1700

20 Ottobre: Barocchetto o Rococò. Verso il tramonto dell’eccesso

Introduzione al 1700, secolo di grandi accelerazioni sociali ed artistiche. In arte, lo stile Barocco viene progressivamente abbandonato per uno stile più leggero e luminoso: il Rococò.

12 Gennaio: Il Neoclassicismo: nascita ed evoluzione in pittura, scultura e architettura

Nato da un’esigenza di « ritorno all’ordine », la tendenza dello stile neoclassico investe l’Italia e l’intera Europa.

15 Marzo: Il Vedutismo italiano e la scuola veneziana: Canaletto, Guardi e Tiepolo.

Dalle grandi decorazioni pittoriche del Tiepolo, all’analisi ottica del Canaletto, fino al pre-romanticismo del Guardi, la scuola veneta ritrova l’apice del successo.

5 Aprile: Antonio Canova

Focus sullo scultore veneto, dagli esordi alla consacrazione, personalità capace di innovare l’arte scultorea fin dai procedimenti artistici per arrivare a una raffinatissima perfezione.

Programme 2022/2023

18 Novembre: Le Seicento en Italie

Le Baroque comme forme de tous les possibles. Nous tracerons la genèse
de ce nouveau style et sa concrétisation dans les Arts.

13 Janvier: La peinture du XVII siècle

Nous découvrirons comment les Carracci et le Caravaggio développèrent
un vocabulaire pictural novateur et nous analyserons les éléments
caractéristiques de la peinture baroque auprès des grands noms de la
peinture italienne et internationale.

10 Mars: Le Baroque en sculpture et architecture

Le cas emblématique de Rome, qui fît école et d’où le style Baroque
s’irradia partout en Italie, servira d’exemple pour comprendre comment la
sculpture et les transformations urbaines façonnèrent les différentes villes
italiennes.

21 Avril Les Palais des Rolli à Gênes

Un unicum dans le panorama historique, artistique et architectural italien,
les Rolli sont 42 somptueux palais, classés depuis 2006 au patrimoine
mondial de l’humanité de l’Unesco.
Les façades des palais, les fresques et les collections d’art prestigieuses des
plus importantes familles génoises furent au service d’un ingénieux
système de pouvoir politique et commercial.

Programme 2021/2022
22 Octobre: La Renaissance dans le Mezzogiorno
Naples, les Pouilles, la Calabre et la Sicile
Si le concours pour la seconde porte du baptistère de Florence donne le la à la Renaissance italienne, la réalisation de l’arc triumphal du Château Neuf de Naples de 1452 – 1471 marque l’arrivée de cet art nouveau dans le Mezzogiorno. Ce monument est tant emblématique quant méconnu par le grand public, il s’agit pourtant d’une œuvre majeure de la Renaissance en Italie. L’arc fut une véritable école pour de nombreux sculpteurs et architectes qui ont ensuite propagé ce nouveau langage artistique dans les provinces du royaume de Naples et Sicile.
 
 
12 Novembre: La Renaissance en Italie du Nord
Lombardie et Vénétie
Mieux connue que sa sœur méridionale, la Renaissance dans la plaine du Pô s’impose assez rapidement grâce aux commissions des nombreux marchands toscans actifs dans la région. Les témoignages de cet art sont donc  nombreux et de grande qualité. Toutefois la résistance tenace du goût gothique, ou byzantin à Venise, a donné vie à un art tout à fait spécifique, qu’il convient d’appeler Renaissance vénitienne ou bien lombarde.
 
 
18 Février: Le Maniérisme dans la peinture
D’abord conçu comme compliment, la Bella maniera, autrement dit « peindre selon la belle manière des grands artistes », a donné vie ensuite à l’adjectif péjoratif de maniérisme. Et pour cause! A force de copier le grand art de Léonard, Raphaël et Michel-Ange, certains artistes sont tombés dans le piège de la citation, de l’excès, de la redondance. Du moins c’est ainsi que l’on jugeait ce courant artistique, mais depuis une vingtaine d’années des expositions et des monographies ont révélé un autre art, tourmenté comme ce milieu du XVIème siècle qui s’ouvre avec le sac de Rome et qui voit la perte de l’indépendance des Etats italiens.
 
 
25 Mars: L’architecture du XVIème siècle
Si le XV siècle est le siècle de Florence, le XVI est le siècle de Rome, notamment en ce qui concerne l’architecture. La Rome outragée par les Lansquenets, deviendra la Rome triomphale de la contre réforme et de la victoire de l’église catholique. Nombreux sont les églises et les palais construits au cours du Cinquecento à Rome, dans ses environs, mais aussi dans la Vénétie. La mode étant à la villegiature, tous les puissants se font construire des demeures de plaisir qui sont de véritables chefs-d’œuvre de l’art du siècle.
 
 
 
 
 
 
Programme 2020/2021
20 novembre 10h: La peinture du Trecento : de la peinture « byzantine » à la « renovatio » de Cimabue et Giotto.

Alors que dans l’Europe entière l’art gothique demeure le seul courant artistique existant, la Toscane du XIV siècle voit apparaître de nouvelles formes d’expression notamment dans la peinture. Celle-ci s’émancipe de la peinture dite byzantine ou grecque jusqu’à alors dominante en Europe, pour explorer une nouvelle dimension : celle du réel. Cimabue et surtout Giotto seront les chefs de file de ce nouveau courant qui vise à imiter la nature avant toute chose.

 

8 janvier 10h: Rinascimento, Renaissance, Maniera moderna… définitions et cadre chronologique des débuts de l’art moderne à Florence.

Comme souvent dans l’histoire, la définition d’un mouvement/courant historique pose de nombreux problèmes aux historiens de l’art. Fort heureusement nous disposons d’une source de grande qualité, à savoir Le vite de’ più eccellenti pittori, scultori e architettori de Giorgio Vasari, premier libre d’histoire de l’art. Cependant Vasari n’utilise jamais le mot Rinascimento et il ne donne non plus de dates de début et fin. Ces dernières sont toujours soumises à réinterprétation. Une date de début en particulier se détache des autres, celle de 1401 avec le concours pour la porte nord du Baptistère de Florence, dite la porte du paradis.

12février 10h: Brunelleschi, l’architecture du Quattrocento et la découverte de la perspective.

Malgré son insuccès au concours pour la porte du baptistère, Brunelleschi emportera la plus grande victoire de sa vie, la réalisation du dôme de Santa Maria del Fiore, le plus grand jamais réalisé depuis l’antiquité. La boucle est bouclée, les artistes de la Renaissance peuvent désormais rivaliser avec ceux du monde antique. Parmi ces artistes férus de classicisme, Leon Battista Alberti incarne le prototype d’architecte/humaniste, véritable modèle pour générations d’artistes à venir.

9 avril 10h: Les peintres du premier Quattrocento, entre perspective et luminisme.

La perspective théorisée et mise au point par les architectes sera le terrain sur lequel s’affronteront les majeurs artistes du premier Quattrocento. Les résultats seront assez inégaux, en passant par les tentatives maladroites d’Uccello ou Angelico, à une véritable obsession pour la perspective de Masaccio et Piero della Francesca. Loin des excès scientifiques de ses confrères, le peintre/moine Fra Angelico ouvrira la voie à une peinture claire et lumineuse qui fera de lien entre la Renaissance et le gothique international.

4 juin 10h: La Florence de Lorenzo il Magnifico, artistes et philosophes renouvellent le mode de voir et penser.

Celle qui s’ouvre avec Lorenzo Il Magnifico est probablement la page la plus lumineuse de l’histoire de la Renaissance. Sous son égide s’affrontent et confrontent artistes et intellectuels florentins et non. Botticelli est probablement le plus brillant parmi les peintres de cette glorieuse saison, vouée à l’hédonisme et l’esthétisme, avant de se refermer en lui-même en adhérant aux prédications enflammées du frère Savonarola. Le feu qui s’en suivra, appelé fuoco delle vanità, loin d’être la fin de la Renaissance, en propagera la flamme ailleurs en Italie : à Milan, Venise et surtout Rome avec les grands artistes de la « haute » Renaissance.

Programme 2019/2020

18 Octobre 10h:  Eléments clés du roman et deux exemples de style régional: les Pouilles et la Sicile (XIe-XIIe siècle).

La première leçon du cycle de rencontres d’histoire de l’art vise à faire le point sur les éléments qui caractérisent l’art roman, objet des cours de l’année dernière. La naissance des styles régionaux est précisément l’un des aspects les plus caractéristiques de ce mouvement artistique européen. Au cours de la leçon, nous analyserons les cas de la région romane des Pouilles et de la Sicile, en nous nous pencherons sur les spécificités des styles nés dans ces deux régions du sud de l’Italie.

22 novembre 10h: La naissance de l’art gothique et ses développements: quelques cas emblématiques (XII-XIII siècle).

La deuxième leçon sera consacrée à l’art gothique, anciennement appelé “opus francigenum”, style français / opéra. Nous essaierons d’analyser les principes qui mèneront à la naissance de ce style et nous suivrons ses développements en prenant pour modèle des monuments tels que la basilique de Saint-Denis, la cathédrale Notre-Dame de Paris et la cathédrale de Chartres.

24 janvier 10h: Le gothique en Italie: entre fascination et conservatisme.
Ancrée dans la tradition classique et romane, la péninsule italienne reformule et atténue les influences ultramontaines. Le gothique en Italie se manifeste sous des formes architecturales totalement autonomes, ou du moins conservatrices. Il y a peu de cas dans lesquels le « style français » s’impose de manière évidente, telle la cathédrale de Milan. Ailleurs, notamment à Florence, l’art gothique connaîtra des développements autonomes qui mèneront à la naissance de la Renaissance.

20 mars 20h La peinture gothique et l’art du vitrail.
La peinture gothique a connu un développement long et complexe. Au cours de la dernière leçon, nous nous pencherons sur les développements de la peinture en Toscane et sur la naissance des styles régionaux ou même urbains. Nous analyserons les cas célèbres de Cimabue, Giotto et Simone Martini en Toscane, véritables initiateurs de la peinture européenne. Souvent considéré comme formes mineures, l’art du vitrail et des miniatures doivent être considérés comme des formes d’art d’une grande importance. Les exemples de la Sainte Chapelle à Paris et quelques miniatures montrent l’importance et les très hauts niveaux atteints par ces deux formes d’art souvent ignorées.

Programme 2018/2019

6 décembre 10h ART ETRUSQUE et ROMAIN : L’art étrusque  du IXe au 1er siècle av. J.-C. est d’une grande richesse malgré les rares témoignages qui nous restent. Les Étrusques furent d’habiles artisans et eurent de grands artistes, peintres de fresques dans les tombes, comme celles de Tarquinia par exemple, peintres sur vases ou sculpteurs qui réalisèrent des chefs-d’œuvre tant en bronze qu’en terre cuite. On pourra donc étudier de près les sarcophages en terre cuite et les statuettes en bronze, les plaques en pierre des frises et des fresques des temples etc. L’art Romain se développe en parallèle et il très influencé par l’art grec. Une plongée dans la Rome antique où l’art est propagande au service du succès de ses empereurs : aqueducs, thermes, arcs de triomphe, bustes, mosaïques etc.

14 février 10h ART BYZANTIN : En continuité chronologique nous allons explorer l’art byzantin qui se développe justement à partir de l’art romain, mais auquel se mêlent des influences orientales et  chrétiennes. Le christianisme devient religion officielle de l’Empire en 392 et permet le développement d’un art chrétien monumental, jusque-là prohibé. La proclamation de Byzance comme nouvelle Rome par Constantin, en 330, en fait un centre artistique majeur. Dans l’Occident, le même programme monumental fut appliqué. L’exemple le plus avancé est celui de la Basilique San Vitale de Ravenne, qui contient les mosaïques les plus célèbres que nous allons analyser en détail.   Au XIIe siècle l’art byzantin évolue et s’exprime dans la continuité des époques précédentes, dans l’architecture, les fresques, les mosaïques mais se développe surtout une peinture sur panneau de bois d’images saintes et d’icônes, de Madonnes.